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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 21:39

Nous sommes à l’époque de l’année où la végétation pousse très vite, les vignes comme l’herbe et les adventices !....L’une des préoccupations majeures du vigneron est de parvenir à entretenir sous le rang de vigne…. Là où les conventionnels utiliseront le désherbant chimique, le vigneron bio doit trouver d’autres solutions et notamment le désherbage mécanique… Depuis 2005, nous avons opté pour du matériel allemand, l’intercep BRAUN. Puis, nous l’avons associé à l’épampreuse (l’épamprage consiste à enlever le gourmands sur les ceps, ceci peut se faire manuellement ou chimiquement en conventionnel )…

Nous avons aujourd’hui un équipement complet et très fonctionnel qui nous permet ainsi de faire plusieurs tâches à la fois en un seul passage : les épampreuses sont installées à l’avant, les lames interceps sont entre roues et à l’arrière, une tondeuse ou un rouleur sont attelés (le rouleau couche l’herbe et stoppe sa croissance…)… En été, c’est l’épointeuse associée à la tondeuse qui est attelée au tracteur. Tout ceci est facilité par la performance du tracteur, un petit vigneron de 70 CH ( NEW HOLLAND T4000 ) et plus particulièrement de son équipement hydraulique. Ce montage ingénieux nous permet de réduire le nombre de passages dans les vignes et donc la consommation de carburant, ceci pour l’information des détracteurs du bio qui accusent ce mode de production d’être gourmand en  carburant…

Force est de constater une fois encore que, bio est synonyme de maîtrise technique….

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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 10:34

 

L’Expression des Vignerons Bio, les 23 et 24 juin 2009, c’est le rendez-vous incontournable , en marge des allées surchargées de VINEXPO, avec les vignerons bio….

Cette opération organisée par le Syndicat des Vignerons Bio d’Aquitaine à la base sous-marine réunira environ 80 vignerons non seulement d’Aquitaine mais de toute la France….Nous y serons présents pour présenter nos vins…

Réservé aux professionnels….

Base Sous-Marine - Boulevard Alfred Daney - 33000 Bordeaux - France

Ouverture : Mardi 23 juin 2009 de 10h00 à 22h00

Mercredi 24 juin 2009 de 10h00 à 19h00

RESTAURATION BIO

Syndicat des Vignerons Bio d'Aquitaine

7, Le Grand Barrail - 33570 MONTAGNE - FRANCE

Tél : 00 33 (0)5 57 51 39 60

Fax : 00 33 (0)5 57 55 13 53

E mail : contact@vigneronsbio-aquitaine.org

Site : www.vigneronsbio-aquitaine.org

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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 09:19

C'est dans le cadre de l'édition 2009 du Printemps bio que nous retrouvons nos collègues Chantal & Patrick Gérardin du Château la Maurigne et Caroline & Sean Feely du Château Haut Garrigue pour organiser une nouvelle randonnée...sur les sentiers du vin bio.

Cette journée intervient en quelque sorte comme une "inauguration" de la saison 2009. ...qui sera ponctuée d'animations :
- les matinées du 23 juillet et du 6 août 2009 où nous animerons une ballade sur nos domaines  et une dégustation des vins
- tous les jeudis après-midi, du 9 juillet ou 27 août, les visiteurs qui auront pris rendez-vous pourront bénéficier d'une rando accompagnée par le propriétaire sur l'un des domaines de leur choix.... la ballade se terminant bien évidemment par une dégustation....histoire de bien comprendre le lien entre terroir et vins....

Programme  de la journée du 14 juin 2009 :

 

9h30 :             Rendez-vous au Château Haut Garrigue à  Saussignac et départ de la randonnée sur le domaine puis vers le Château la Maurigne, à Razac de Saussignac

 

11h30 : Dégustation des vins des trois domaines et commande des vins

 

12h30 : pique-nique bio préparé

 

14h30 : Départ pour le Château le Payral à Razac de Saussignac et randonnée sur le domaine.

 

17h00 : covoiturage des chauffeurs pour le retour vers Saussignac où les vins commandés , suite à la dégustation  seront livrés.

Randonnée facile – 8 km au total
Avec pique-nique fourni : 10 €/adulte ou 6 €/enfant

Sans pique-nique fourni : 4 €/adulte et gratuit /enfant


....Nous proposons cette année un pique-nique bio préparé par nos soins à partir de produits de collègues producteurs bio .... Par ailleurs, nous bénéficions du soutien technique de l'association AGROBIOPERIGORD qui regroupe environ 300 producteurs du département de la Dordogne .
Une journée à ne pas manquer.....

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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 18:50

Je ne cesse de répéter que la meilleure façon de déguster ou du moins d’apprécier le vin est toujours au cours du repas, avec le mets auquel il sera le mieux assorti….Je suis toujours en quête de la recette qui nous permettra de passer le « meilleur moment gustatif »….et profite des repas du week-end pour tester des recettes…..que nous soyons entre nous ou avec des amis…. L’idée m’est venue de mettre en ligne ces recettes savoureuses si bien associées à nos vins…..

J’aime l’adaptation et l’improvisation, c’est pourquoi, vous ne trouverez pas forcément des recettes « académiques » ….mais le plus souvent des recettes plutôt simples, intuitives et peu coûteuses…. J’inaugure la rubrique avec la recette du risotto aux asperges vertes….

RISOTTO AUX ASPERGES VERTES & BERGERAC SEC «RESERVE 2001 »

Ingrédients :

ü       1 botte d'asperges vertes

ü       1 oignon

ü       2 c. à s d’huile d’olive

ü       300 g de riz basmati

ü       un verre de vin blanc sec

ü       35 g de parmesan

ü       1 oeuf

ü       Gros sel

ü       Mélange 5 baies

 

Préparation :

1.     Laver les asperges, les plonger 4 à 5 minutes dans de l’eau bouillante salée au gros sel (elles doivent rester fermes). Les rafraîchir dans un bain d'eau glacée et les couper en petits tronçons.

2.     Eplucher, laver et ciseler l’oignon.

3.     Au fond d’une cocotte, faire suer l’oignon dans l’huile d’olive. Ajouter le riz, mélanger de manière à bien l’enrober de matière grasse (le riz doit devenir translucide), assaisonner. Ajouter le vin blanc.  Puis de l’eau jusqu’à couvrir le riz.

4.     Le riz doit  cuire environ 20 minutes. Incorporer les tronçons d’asperges au riz 5 minutes avant la fin de sa cuisson.

5.     Incorporez l’œuf et le parmesan râpé.

Les puristes préparent le risotto avec du riz rond…mais je lui préfère le riz basmati….
Ce risotto a été servi tout simplement avec un poulet fermier cuit en cocotte, avec thym frais, ail, sel et poivre….

Nous avons sorti de notre cave personnelle un BERGERAC SEC RESERVE 2001 pour accompagner ce plat. La complexite des arômes et la rondeur en bouche de cette cuvée se sont bien combinés avec la légère amertume de l'asperge adoucie par le riz....
A suivre pour une prochaine inspiration culinaire....

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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 17:37
...ça bouge dans le petit monde de la bio, côté professionnels et côté particuliers..... Voici les coordonnées de deux petites nouvelles du côté de chez nous :
EQUILIBRE EN 3D  : cette association, créée le 7 mars 2009,  a pour ambition de fédérer les alternatives pour un développement durable en Bergeracois. ..un petit coup d'oeil sur le blog et vous aurez une vision d'ensemble des activités de cette asso....http://equilibreen3d.over-blog.com/link
http://biodordogne.fr/link : C'est le 23 septembre 2008, qu'est née cette association périgourdine.  

“Biodordogne regroupe des personnes, qui s’interrogent des risques encourus par chacun de nous, et plus particulièrement nos enfants, face à la répétition des affaires sanitaires liées à la pollution de l’eau, du sol, de l’air, des aliments… ” ... Nous vous encourageons à faire un petit tour sur le site , plutôt bien documenté....

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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 19:02

Voilà des années que nous entendions parler des bienfaits du vin pour la santé et de son effet protecteur contre l’infarctus du myocarde par exemple et voici maintenant il y a quelques semaines que l’Institut National du cancer nous annonçait très officiellement que le vin serait cancérigène à partir d’un verre par jour, thèse rapidement réfutée par de nombreux scientifiques….Dans le même temps, une molécule présente entre autre dans le raisin fait l’objet de plus en plus d’attention : le resvératrol, un polyphénol. Celle-ci, présente aussi dans des végétaux aussi variés que les mûres, le cacao ou la rhubarbe aurait  des vertus très larges et notamment antioxydantes et anti-inflammatoires.

Les désormais très fameux producteurs de Caudalie ont utilisé entre autre les bienfaits du resvératrol pour leurs produits de beauté.

Il s’avère par ailleurs que moins le raisin est traité, plus il renferme de resvératrol…il y a donc aujourd’hui une réelle demande de « resvératrol d’origine bio ». Ainsi, nous avons nous-mêmes fourni du marc et des sarments de vignes pour un producteur de compléments alimentaires bio installé aux USA. Voici comment, de notre petit coin de Dordogne, nous allons aider des consommateurs américains à rajeunir !.....

Mais, n’oublions pas, par ailleurs, que consommer du vin  (bio de surcroît  donc dépourvu en résidus de pesticides)  est un plaisir de la vie  …. C’est encore d’une réaction chimique dont il est question.. .puisqu’en effet, il stimulerait les endorphines du cerveau et engendrait une sensation de bien-être… dont nous pouvons tous, nous épicuriens, témoigner !

En résumé, consommés sous forme de gélules ou de liquide fermenté, les produits de nos vignes ne peuvent qu’apporter bien-être et santé …. consommés avec modération…..

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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 18:49

Pour ceux qui ne le savaient pas, voilà un scoop : c’est  le printemps !.....et au vignoble, les travaux d’hiver se terminent!.... Nous avons trois à quatre mois pour les accomplir : taille ,tombée des bois puis attachage des lattes ( lattes étant la terminologie locale pour astes , rameau fructifère conservé par le tailleur )….Ces derniers temps, les vignes « pleuraient » lors de la taille, ….Le pliage et l’attachage des lattes viennent juste de se terminer…et il était temps parce que voilà l’époque du débourrement de la vigne : après le gonflement des bourgeons, leurs écailles protectrices s’écartent et les feuilles apparaissent. Les températures printanières de ces derniers jours activent le phénomène et d’un jour à l’autre, on passe d’un bourgeon « endormi » à des feuilles « embryonnaires » tout d’abord puis de plus en plus développées.

Le tracteur reprend du service : le désherbage mécanique, à l’aide de l’intercep Braun a déjà été fait….. Les plantes de l’an passé ont été travaillées sur l’interrang : seuls quelques pieds de phacélie demeurent…celle-ci avait été implantée voilà deux ans comme engrais vert. Dans les plantes de deux ans, c’est le trèfle qui a été semé sur l’interrang, ses racines profonds contribuent à l’amélioration de la structure du sol et apportent de l’azote aux jeunes vignes.

C’est aussi la période du carrasonnage, c’est-à-dire l’entretien du palissage, le remplacement des piquets de bois ( châtaignier )….et l’installation du palissage (acacia) dans les jeunes vignes de 2008.

Nous allons observer le débourrement progressif, variable selon cépages et terroir et espérer que le gel matinal ne viendra pas « brûler » ces jeunes pousses et compromettre la récolte 2009…..

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9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 22:38
Pour poursuivre sur le sujet de la réforme, voici l'avis de notre ami journaliste, Christian Callec à consulter sur son site : link http://www.christiancallec.com/fr/

Quand on sait que les vins avec un tel rendement et une densité si faible à l'hectare souffrent d'une concurrence énorme au niveau mondial, que l'on sait que la concurrence joue de plus en plus la carte terroir, qualité, et concentration, avec des plantations de 6.000/9.000 voire plus de 10.000 pieds/ha avec un rendement de 45/50 hl/ha, on peut se poser des questions sur la sagesse des viticulteurs bergeracois. Une vision figée, pour ne pas dire réactionnaire voire même anachronique dans un monde du vin en crise. Au lieu de foncer en avant en comprenant qu'une meilleure qualité ne signifie pas seulement une augmentation des coûts de production mais aussi une meilleure valorisation à la vente et une meilleure image pour toute une région, ces viticulteurs rament en arrière toute direction le déluge.

Cela me fait mal au coeur, et me fait craindre le pire... pour le vignoble de Bergerac, mais aussi pour l'Aquitaine et la France en général. Certains viticulteurs devraient peut-être penser à se recycler et laisser les bons vignerons continuer à défendre les couleurs du VRAI vin de Bergerac.

Christian Callec - Bergeracois de coeur et de gosier...
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9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 19:05
vitisphere.com | 03/03/2009© vitisphere.com " mce_href="http://
Toujours sur le même sujet , voilà l'article de VITISPHERE..... Plus intéressant encore que l'article, les commentaires des lecteurs.... pour la plupart des vignerons.... :

Bergerac : les viticulteurs rejettent le cahier des charges de l’appellation

Bergerac : les viticulteurs rejettent le cahier des charges de l’appellation
         
Bergerac : les viticulteurs rejettent le cahier des charges de l’appellation
vitisphere.com | 03/03/2009
© vitisphere.com
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Malaise dans l’AOC Bergerac. Le cahier des charges de l’appellation Bergerac, qui doit être examiné le 4 mars prochain par l’INAO, a été rejeté par une très large majorité de viticulteurs de l’appellation. La contestation avait démarré dès le mois de janvier, lors d’une première réunion qui avait permis de comptabiliser opposants au projet. Le mouvement de fronde s’est précisé lundi 23 février, lors d’une réunion rassemblant 50% des producteurs de l’appellation, qui à une écrasante majorité ont à nouveau rejeté le projet de cahier des charges, jugé trop contraignant.
L’un des points les plus contestés concerne la densité de plantation de 4000 pieds par hectare, une règle jugée beaucoup trop contraignante. « Avec une telle densité à l’hectare, les coûts de production vont augmenter, alors que les cours du Bergerac sont déjà très bas. C’est également beaucoup plus que ce qu’imposent nos voisins bordelais qui, eux, ont des cours plus élevés », argumente Eric Chadourne, le président de l’Union Vinicole Bergerac-Le Fleix.
Les viticulteurs contestataires proposent une solution alternative avec un retour au décret de 1993 qui fixait une densité de 3 000 pieds à l’ha et des rendements rehaussés à 65hl pour les rouges et 65 à 70 hl pour les blancs. Cette nouvelle proposition est désormais entre les mains de l’INAO.
Source : La Vigne et Sud-Ouest.
copyright vitisphere®.
Les réactions X fermer
L'AOC doit être synonime de qualité (07/03/2009)
Ce n'est pas en pratiquant un nivellement par le bas que l'on sauvera les AOC françaises face à la concurrence étrangère, ni au désamour des consommateurs français...
 
Cesser l'affrontement coopérateur / vigneron indépendant (08/03/2009)
Encore une occasion de manquer de se démarquer des bordeaux, les bergerac ne sauront jamais des leaders, mais des suiveurs, c'est désolant. Que veulent-ils : faire du rendement, augmenter les volumes pour encore baisser plus les prix. Ils n'ont rien compris ? Mais heureusement il y a BERGERAC des vignerons responsables et des vins de qualité. Nous ne sommes plus à l'aire de la surproduction, mais d'une production maitrisée. Le Périgord, la gastronomie, l'art de vivre, les différents terroirs à faire découvrir. Certains l'ont compris. mais souffrent parce que d'autres tirent vers le bas. Soyez conscients et responsables amis viticulteurs.
 
nivellement par le bas (08/03/2009)
quelle surprise de voir des vignerons opposés à une densité de 4000 pieds/hectares !!!! Pour nous dans le Roussillon, c'est MINIMUM 4000 pieds/hectares et MAXIMUM 45 hecto/hectare .............. A quand une uniformisation des rendements pour se diriger vers la qualité ???? Il ne faut pas s'étonner de vendre le vin ras les paquerettes avec des rendements tels sur si peu de souches à l'hectare ! Seule une augmentation de densité de plantation dans certaines régions viticoles et une baisse des rendements permettront de mieux vendre le vin grâce à une qualité forcément supérieure .... A quoi ça sert de faire du rendement si c'est pour que le vin reste dans les cuves ????
 
Bergerac cahier des charges (09/03/2009)
Votre article ne transcrit pas fidèlement ce qui s'est passé. Nous sommes devant une action des viticulteurs coopérateurs qui ont été rassemblés avec les pouvoirs de leurs voisins qui ne voulaient pas se déplacer. Action de force organisée par la coopération pour soutenir une thèse destructrice de la réflexion menée l'an dernier pour aboutir à l'adoption des 4000 pieds. La coopération est elle le jouet de Bordeaux? il est étonnant de voir les décisions courageuses remises en cause par les membres d'une coopérative qui vinifie du Bergerac et du Bordeaux. Il n'a pas été possible de débattre des raisons techniques, la prise de parôle en faveur de la densité étant systématiquement contestée. Les jeunes n'ont pas pu s'exprimer. Quel avenir leur prépare-t-on avec une telle expression. Il est symptomatique de constater qu'à un an d'intervalle, la crise étant là, les viticulteurs n'aient plus la force morale et financière d'aller vers les 4000 pieds et qu'ils refusent de constater que la densité est facteur de régularité de rendement, 2008 l'a bien confirmé. Finalement, ne se trompe-t-on pas de combat en se déchirant sur une question technique? n'est-ce pas plutôt un problème de structure de nos exploitations? avec la multiplicité des charges fixes, ne sommes nous pas contraints de revoir la taille minimale de viaibilité? N'est-ce-pas plutôt sur une étude économique de l'avenir de nos structures qu'il faudrait se pencher et s'opposer?. FX de Saint-Exupéry
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9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 18:35
Plus que jamais, la viticulture bergeracoise est une viticulture à deux vitesses .... Aux vignerons indépendants qui ont depuis plus de 20 ans , pour certains d'entre eux , faits de gros efforts au chai puis à la vigne en réduisant leur rendements, en augmentant les densités de plantation, en s'engageant en lutte raisonnée puis aujourd'hui en agriculture biologique ( 10 % du vignoble bergeracois en conversion )...s'opposent les coopérateurs et les vraqueurs ( vignerons indépendants vendant au négoce)...ces derniers, aujourd'hui rendus à l'agonie par une succession d'années où les cours du négoce ont été maintenus très bas, n'ont plus les moyens de faire des efforts financiers pour toujours améliorer la qualité...qualité qui ne sera jamais rémunérée à sa juste valeur par le négoce....
Résultat : avec nos voisins bordelais, nous allons pouvoir nous targuer d'être une des AOC de France aux conditions de production les moins contraignantes... La majorité des vignerons de notre AOC a choisi de se mettre au niveau de contraintes le plus bas, refusant ainsi de suivre le mouvement engendré par les leaders de l'appellation.....
Doit-on leur en vouloir, nous qui avons toujours été de fervents défenseurs des AOC de Bergerac et Saussignac ,nous qui avons toujours cru que la renommée de notre appellation ne pouvait que passer par un niveau de qualité toujours croissant ?????
NON !...Nous ne pouvons leur en vouloir  de chercher à aligner leurs coûts de production sur les cours d'achat du vin par les négociants....C'est légitime !.... Mais, nous devons dénoncer un système où les intermédiaires sont toujours les gagnants .... 
NON! ... un vigneron qui fait bien son métier ne peut pas vivre décemment quand on lui achète son vin à moins de 900.00€ le tonneau ( 900 litres)...... NON !...Un vigneron ne peut pas vivre décemment lorsque le consommateur achète sa bouteille au supermarché à moins de 3.00€....... Un vin AOC est un vin de qualité......la qualité ne se brade pas à moins de 3.00€ !.....On peut essayer de rénover le système des AOC mais cela est inutile si on ne met pas en place un système de distribution qui permette une juste rémunération du producteur....
Le commerce équitable ne doit pas concerner que les paysans du Sud ...... Ici aussi, il faut reconsidérer les échanges !......

pour info : l'article du journal Sud Ouest  de Christine Lamaison....


linkMercredi 25 Février 2009 -------------------------------------------------------------------------------- VINS.
Une majorité a voté pour une révision des critères déterminant l'AOC
Les viticulteurs rejettent le cahier des charges de l'AOC Rouges, secs, rosés : le cahier des charges de l'AOC est remis en cause. (Archives « SO ») C'était déjà une première victoire. Montrer que le malaise n'était pas le fait de quelques récalcitrants, mais bien le reflet d'un rejet manifeste du nouveau cahier des charges déterminant l'obtention de l'AOC Bergerac. Un cahier des charges jugé trop contraignant par des viticulteurs déjà durement frappés par le contexte économique. À la mi-janvier, une première réunion à Monbazillac, destinée à compter tous ceux qui étaient en faveur d'une révision de ce cahier des charges, avait permis l'obtention de 360 signatures. Un nombre et un mouvement suffisamment significatifs pour que Paul-André Barriat, président de la Fédération des vins du Bergeracois (FVB), en accord avec le bureau, ne décide d'organiser lundi une nouvelle réunion. Majorité absolue Réunion qui n'a fait que confirmer les précédentes. En effet, deux propositions ont été soumises au vote. La première « officielle » et la seconde « alternative ». 501 bulletins de vote ont été distribués, représentant plus de 50 % des viticulteurs de l'appellation Bergerac. Sur les 490 votants, 113 ont voté pour la première proposition et 370 (soit 75,5 %) ont opté pour le plan B. Une écrasante majorité donc, qui n'a pas suscité de débordement particulier d'enthousiasme. « Nous sommes tous des viticulteurs et nous connaissons tous les mêmes difficultés », entendait-on parmi les viticulteurs présents. Et pas question ici d'ériger un camp contre l'autre. Pour Jean-Paul Landat, un des porteurs de la solution alternative, il a manqué au départ le vrai débat qui a eu lieu hier. Et il se félicite, malgré quelques interventions intempestives, que la réunion et le vote se soient déroulés dans un climat serein. Sans entrer dans les détails techniques, le projet « alternatif » revient au décret de 1993, notamment sur la densité des pieds de vignes à l'hectare. Les viticulteurs du Bergeracois ne veulent pas avoir des règles plus contraignantes que leurs voisins bordelais alors qu'ils vendent leur vin bien moins cher. Nouvelles propositions Et maintenant ? Que va t-il se passer alors que l'Institut national des appellations d'origine (Inao) doit valider un cahier des charges pour l'appellation Bergerac le 4 mars. Éric Chadourne, président de la cave coopérative Bergerac-Le Fleix et défenseur lui aussi de la solution alternative, pense qu'un groupe de travail restreint doit très rapidement se mettre en place pour faire de nouvelles propositions à l'Inao. Tout se décidera sans doute jeudi à l'issue d'une réunion du conseil d'administration de la FVB. Animateur du comité de la section Bergerac, Jean-Jacques Lacoste, viticulteur à Pomport, insiste sur le souci de démocratie qui a prévalu à l'organisation de cette réunion. « Nous sommes tous dans le même bateau. On a organisé cette réunion. On ne le regrette pas ». Pour autant, Jean-Jacques Lacoste ne commente pas les résultats. Pas plus que Paul-André Barriat, qui attend pour s'exprimer la réunion du bureau de la fédération jeudi. « Je ne veux ajouter de la confusion à la confusion. » Auteur : Christine Lamaison c.lamaison@sudouest.com Tags : Bergerac Agriculture Viticulture monbazillac pomport Pays Bergeracois Vin SUD OUEST | Mercredi 25 Février 2009www.sudouest.com/dordogne/actualite/bergerac/article/513063/mil/4213649.html
 
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